-Exu - Il faut lui réserver la première place dans toute énumération des divinités Candomblé car il représente en effet le « dieu qui ouvre les barrières », surveille les passages, ouvre et ferme les chemins. -Ogum (Ogoun) - Il est l'orixá de l’agriculture, de la chasse et de la guerre. Après avoir découvert le feu et la forge, il les a donnés comme cadeaux aux hommes. Il a pour attribut un petit sabre. (associé dans la religion catholique à Saint Antoine). -Oxóssi - C'est l'orixá de la chasse et des animaux, de l'abondance et de l'alimentation. Il a pour attribut un arc et une flèche. (associé dans la religion catholique à Saint Sébastien). -Obaluaiê ou Omolú - Il est l'orixá de la terre, de la santé et de la maladie (synonyme de la variole, son nom ne doit pas être prononcé).
A Bahia , Omolú est l'orixá des maladies et de la mort. (associé dans la religion catholique à Saint Roch (patron de la peste), ou à Saint Lazare). -Xangó - Il est l'orixá de la foudre, du feu, des tonnerres et de la justice. (associé dans la religion catholique à Saint Jean-Baptiste ou Saint Jérôme). -Lansã - Elle est la déesse du Niger, elle commande les vents et les tempêtes. Elle a pour attribue un petit sabre en forme de cimeterre. (associée dans la religion catholique à Sainte Barbe). -Oxum - Elle est la déesse des eaux des rivières. Elle est la déesse de la beauté et elle a une forte liaison avec le monde spirituel. (associée dans la religion catholique à Nossa Senhora das Candeias). -Lemanjá - Elle est la déesse des eaux de mer, protège les familles, les enfants et la pêche. (associée dans la religion catholique à Notre-Dame du Rosaire). -Nanã ou Nana Buluku - Elle est aussi appelée Anamburucu et demeure l'orixá la plus vieille. Elle régit la boue, matière première des hommes, et la mort.
Elle est vénérable et saine. -Oxalá - C'est le dieu le plus ancien, celui qui moule et donne vie aux hommes, est le père de tous et l'orixá de la paix.(associé dans la religion catholique au Senhor do Bonfim (seigneur « de la bonne fin », protecteur qui mène les évènements à une conclusion heureuse).
Il est vénéré à Salvador de Bahia.
Le culte
Au cours des cérémonies, les orixas sont invités à entrer dans les terreiros, au moyen de tambours, de chants et de danses, mais aussi de nourriture, d'herbes et d'encens sacré. Le premier à être appelé est l'orixa Exu, un esprit messager imprévisible et malicieux, celui qui intervient entre les croyants et les orixas. Cet esprit ouvre le chemin afin que les orixas descendent sur terre.
La hiérarchie religieuse
Dans le candomblé, la hiérarchie religieuse se décompose en sept stades également appelés degrés. Abiâ - Novice, débutant et inexpérimenté (initiation nécessaire dans le but d'identifier l'orixa du membre initié avec différents rites d'initiations (bori, orô et iaô).
Laô - Lors de la danse et des cantiques rituels, l'orixa peut se manifester chez l'initié par des spasmes ou encore des sursauts qui peuvent être parfois violents. Seul un babalorixa est qualifié dans la reconnaissance de l'orixa en question et permet ainsi à l'initié de devenir "filho-de-santo".
Ebômi - Degré accessible seulement après l'accomplissement des obligations (se vêtir uniquement de blanc, manger avec les mains, ne s'asseoir que sur le sol) liées aux "filho-de-santo" d'une durée de 7 ans. Ces derniers portent allégeance à leur orixa tout en promettant de servir la communauté.
Labassê/Agibonâ - Ce degré de hiérarchie se scinde principalement en deux branches:
Il considère en général la reconnaissance de l'orixa comme élément fondamental. Les pratiquants dont l'orixa n'a pas été reconnu peuvent accéder au poste de Labassé (avec la responsabilité des préparations culinaires (autant pour les rites et les cérémonies que pour les fêtes organisées pour la communauté).
Pour les pratiquants dont l'orixa a été reconnu dans un terreiro, le poste d'Agibonâ peut leur être proposé (et auront la responsabilité de s'occuper des futurs filho-de-santo lors de la cérémonie d'initiation).
Lalaxé - Le Ialaxé est responsable des offrandes soumises aux différentes divinités (offrandes, qui peuvent se présenter sous différentes formes (nourriture, objets) et qui doivent correspondre à la bonne divinité). Ceci nécessite une excellente connaissance du système des offrandes.
Baba-quequerê/Iaquequerê - Ce sont les sous-commandants du terreiro (et veillent au bon fonctionnement du terreiro toujours en consultation du commandant suprême, le babalorixa).
Babalorixa/Ialorixa - Stade ultime de la hiérarchie du candomblé, il est responsable du commandement du terreiro. Ses fonctions religieuses sont diverses et incluent la connaissance des écritures sacrées, la conduite de toutes les cérémonies et des rites ainsi que la pratique de l'ensemble des liturgies religieuses du candomblé en entier.
La pratique musicale dans le candomblé
La musique rituelle est d'une grande importance dans le candomblé. En effet, elle est considérée non seulement comme le moyen d'honorer les divinités mais de rentrer directement en contact avec celles-ci.
Candomblé Ketu - Il trouve son origine dans l'ethnie Yoruba, essentiellement dans la ville de Kétou au Bénin.
Candomblé Angola - Il vient d'Angola, comme son nom l'indique.